Comment avoir une relation plus saine avec la nourriture ? Retrouver une alimentation équilibrée passe par un travail d’introspection. Qui n’a jamais dévoré un chocolat (ou toute la boîte) après une journée stressante ? Notre rapport à la nourriture n’est pas toujours des plus sains.
Souvent, la nourriture sert d’exutoire émotionnel. Le problème survient lorsque cette habitude, a priori anodine, devient chronique et affecte notre santé.
La pandémie de Covid a exacerbé ce rapport déjà fragile. De nombreuses études le confirment : nous mangeons davantage sous l’effet du stress, de la tristesse ou même de l’ennui. Pour beaucoup, ces émotions se sont intensifiées durant cette période d’incertitude.
Pour cesser d’utiliser la nourriture comme récompense, la première étape consiste à mieux se connaître. Et à comprendre qu’aucun aliment n’est intrinsèquement « bon » ou « mauvais ». Imposer des restrictions draconiennes ne fait qu’aggraver notre relation à l’alimentation.
Nous mangeons quotidiennement. Si nous sommes en guerre avec la nourriture, chaque repas devient une souffrance qui peut mener à des troubles du comportement alimentaire.
Notre rapport à la nourriture dépasse la simple survie. Il englobe des dimensions affectives, culturelles et sociales.
Changer ses habitudes ne se fait pas du jour au lendemain. Mais chaque petit pas compte ! Voici 7 clés pour renouer avec une alimentation apaisée.
1. Abandonnez l’obsession des régimes
Saviez-vous que les régimes stricts peuvent nuire à la santé et provoquer des troubles alimentaires ? Il est crucial de renoncer à l’illusion de perdre du poids rapidement sans activité physique ni rééquilibrage alimentaire.
les régimes à la mode échouent généralement à moyen terme. Une privation excessive est intenable et génère culpabilité.
Manger trop peu ralentit le métabolisme, qui passe en « mode économie ». Résultat : la perte de poids stagne, accompagnée de fatigue, maux de tête, voire carences nutritionnelles.
2. Reconnaissez faim et satiété grâce à la pleine conscience
Savoir s’arrêter avant la surconsommation est essentiel. La satiété dépend aussi de la vitesse d’ingestion.
Certains mangent si vite que le corps n’a pas le temps d’envoyer le signal de satiété au cerveau. Prenez le temps de mastiquer lentement.
Évitez les distractions (téléphone, TV) pour mieux percevoir saveurs et textures. Sans cela, nous ingérons souvent des portions excessives sans nous en rendre compte.
3. Mangez avec plaisir
Partager un bon repas entre proches est l’une des plus grandes joies de la vie. Retrouver ce plaisir est central pour une relation saine avec l’alimentation.
Certes, privilégiez des choix nutritifs et équilibrés. Mais le plaisir gustatif reste primordial pour une satisfaction durable.
4. Adoptez une vision neutre des aliments
Aucun aliment n’est « diabolique » ou « magique ». Cette dichotomie simpliste perturbe notre rapport à la nourriture.
Rappelez-vous : aucun produit seul ne fait grossir ou maigrir. Certains méritent juste une consommation plus mesurée.
Une perspective neutre réduit les jugements inutiles et améliore les habitudes alimentaires, sans les associer à des punitions ou récompenses.
5. Gérez vos émotions sans compenser par la nourriture
Stress, tristesse, anxiété… Ces émotions ne devraient pas trouver leur solution dans l’assiette.
Trouvez d’autres exutoires Identifiez les schémas alimentaires liés à vos états émotionnels. Un thérapeute peut vous aider à distinguer faim physique et envie compulsive.
6. Ne jugez pas votre assiette (ni celle des autres)
Autorisez-vous un dessert sans culpabilité ! Inutile de justifier chaque choix. Et abstenez-vous de commenter les repas d’autrui.
7. Faites-vous accompagner
Consultez un nutritionniste ou nutrologue, qui considère vos besoins physiques ET émotionnels.
Fuyez les professionnels qui diabolisent des aliments ou imposent des restrictions extrêmes.